Quête culinaire

Un vent frais d'automne déplaçait les feuilles éparses à travers les rues du Bronx. De lourds nuages obscurcissaient le ciel, lui conférant une sombre grisaille. La nuit était déjà bien entamée et la majorité des mortels avaient regagné leur demeure. Les retardataires marchaient d'un pas pressé, comme si quelqu'un ou quelque chose les poursuivait. Les autres étaient des mendiants qui soit dormaient emmitouflés dans un sac de couchage, soit buvaient. L'heure tardive n'était pas au flânage, car si les sans-abris étaient souvent inoffensifs, les rôdeurs et les voleurs ne l'étaient jamais. Cette fille n'avait pourtant pas l'air de se rendre compte de son inconscience. Jeune, belle, elle marchait seule et sans hâte dans les vieilles rues du Bronx. Plus tôt dans la nuit, elle était tombée sur une mendiante d'un certain âge qui semblait mourir de froid. Son regard, semi-conscient, était fixé sur le lampadaire éteint qui éclairait normalement la rue. Marishka -car c'était le nom de la jeune femme- se pencha près d'elle. Tout de suite, le regard de la vieille s'éveilla. Empli de terreur, mais aussi de résolution, elle le braqua sur l'inconnue.

-Va-t-en sorcière, créature de Satan! Au nom de Dieu, partez!, s'écria-t-elle.

Un sourire narquois se dessina sur le visage de Marishka. Peu de mortels avaient l'aptitude de percer sa véritable nature. Elle approcha son visage de porcelaine de la figure ridée de la mendiante.

-Je crains fort que ce soit vous qui n'ayez à partir, murmura-t-elle. Sur ce, elle mordit dans la chair tiède de la femme et but un peu de son sang. Cela n'en pris pas plus pour que le coeur de la vieille ne s'éteigne. La vampire rabattit les couvertures sur le visage de la mendiante avant de poursuivre son chemin.

Il y avait si longtemps que Marishka n'avait pas remis les pieds à New-York! Elle avait récemment quitté San Francisco, les nuits étant courtes et la neige inexistante. New-York était le premier endroit où elle était débarquée lorsqu'elle s'était exilée dans le Nouveau-Monde et y revenir éveillait de vieux souvenirs. Peut-être était-ce à cause de cette nostalgie soudaine qu'elle semblait distraite. Peut-être être est-ce aussi pour cette raison qu'elle n'entendait pas les pas de l'homme qui la suivait.

C'était une de ces soirée ou rien ne vous tente, une soirée ou tout est noir et dénudé d'intérêt. Les nuages grisaillant dans le ciel d'encre s'harmonisait parfaitement avec l'humeur du jeune homme. Tout avait commencé lors d'une dispute avec Ada. Ada... Une vampire; une amie. Il avait l'impression qu'elle lui cachait quelque chose, mais aucun indice sur ce que s'était. Beaucoup croyait que c'était sa sœur, car ils avaient des ''traits de famille'', comme certain disait. Ce n'était pas physiquement qu'il se ressemblait, c'était plus comme une ressemblance que l'on pourrait retrouver entre une mère et un fils. Il avait les même réflexe qu'elle et de bonnes habileté physique. Il était donc très puissant parmi les mortels, car bien qu'il ne soit pas vampire, il avait des habileté presque vampirique. Il s'était toujours demander d'où cela pouvait provenir et lorsqu'il évoquait la question avec Ada, elle était toujours imprécise ou évasif...

De son pied, il frappa un cailloux qui vola au lion. Le son de ses rebonds retentis sinistrement dans les rue maintenant déserte. Afin de se changer les idées, il était allé voir une partie des Yankee. Depuis, il déambulait dans les rues, tel une âme en peine perdue dans le néant. Comble de son malheur, il avait oublier ses clefs de maison... Son MP3 qui jouait de vieux classique de Cradle of Filth s'arrêtât brusquement... plus de batterie! Décidément, ce n'était pas sa soirée. Il savait que s'il rentrait chez lui, il ne trouverait pas le sommeil avant un bon bout. Il continua de marcher, sans même se soucier de la direction qu'il empruntait. L'air frais lui faisait sentir qu'il n'était qu'un simple humain... Un humain... enclin à la disparition, à la souffrance et aux sentiments indésirables, voilà ce qu'il était. Il se demandait ce que s'était que de vivre comme Ada... L'immortalité, mais à qu'elle prix lui disait elle... L'humanité était pour elle un don du ciel qu'il fallait chérir le plus possible. Un point de vue discutable, certes, vu le taux de suicide... Aramil leva la tête au ciel. Il devait se changer les idées. le clocher de l'église près de laquelle il était rendu se découpait dans l'infini nocturne.

Pourquoi pas?

Il s'approcha de l'église et commença à l'escalader. L'ascension l'occuperait et l'air frais du sommet lui ferait du bien. Il grimpa, de petite prise en petite prise qui se découpait dans les fresque qui ornait la surface du bâtiment. Il monta à une vitesse régulière, plutôt lente selon ses performances habituelles. Rendu au sommet, il se percha sur la croix représentant le Christ. Il regarda les alentours. La ville était paisible et les gens était réfugié dans leur domicile, bien au chaud. Il balaya les environs, le regard vide jusqu'à ce que quelque chose retint son intention. Il vit un femme de noir vêtu se pencher sur une pauvre mendiante... Il ne lui fallut pas un dessin pour comprendre. Il voulut vérifier la présence se son pistolet 9mm, mais sa main ne le trouva pas. Elle était chez lui. Il n'avait que son couteau et devrait faire avec si bataille il y avait. Il enregistra le direction que pris la femme et descendit à toute vitesse. À la moitié de l'édifice, il fit un saut dangereux afin de retomber sur un autre toit. Il amortit d'une roulade, puis sauta discrètement de toit en toi afin de voir la jeune femme. Elle était très belle et elle dégageait un charme irrésistible. Lorsqu'elle passa sous le toit sur lequel il se trouvait, Aramil pu voir la lune refléter sur ses cheveux roux. Ils se laissa tomber discrètement derrière la jeune femme qui ne crut pas s'en apercevoir... il la suivit pendant un moment, se demandant la meilleure tactique à adopter. Il ne voulait pas l'éliminer, mais simplement en apprendre un peu plus sur elle afin de savoir si elle était... nuisible. Il s'approcha d'un pas plus rapide et s'arrêtât. Il aborda la ''jeune'' femme. Il prit uns posture qui semblait montrer beaucoup de respect, mais qui était en fait une position défensive qui lui permettait de réagir rapidement...

-Bonsoir gente dame...

Il fixa la silhouete gracieuse et frêle qui se trouvait devant lui, attendant une réaction de sa part.


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Hors RP: Un petit post de 700 mots pour débuter

Marishka frissonna lorsqu'elle entendit les paroles de l'homme. Comment avait-elle pu s'évader ainsi? Elle se retourna rapidement, décidant de jouer le jeu de la peur. La main serrée sur le pommeau de sa canne, elle fixait sur l'inconnu un regard indéchiffrable. Grand, fort, il ne semblait pas être de ceux qui se laissent facilement impressionner. Le regard de la vampire s'illumina: peut-être aurait-elle l'occasion de s'amuser un peu! Après tout, son sang vif et jeune serait plus revigorant que celui de la vieille.
Marishka recula d'un pas, feignant la détresse. Elle tourna furtivement la tête à droite, puis à gauche, comme pour chercher un issue. Voyant qu'il n'y en avait point, elle reposa son regard sur l'inconnu.

-B-bonsoir, articula-t-elle. Malgré les nombreuses années, un léger accent étranger persistait dans sa voix.

La jeune femme se retourna brusquement, alors qu'Aramil conservait la même posture. À la faible lumière de la nuit, il put voir ses yeux. Il riva les siens dans les magnifique émeraude ornant le visage parfait de la demoiselle. Il crut se noyer dans ses yeux. Ils inspirait la confiance, tout en brillant de malice. Ce long regard lui confirma ses pensées. Elle était vampire. Pourtant, elle avait l'air d'être apeuré. Aramil s'était déjà laissé surprendre par la peur et il l'avait payer très cher. Par contre, cette jeune femme avait l'air très sincère, du moins, c'est ce que lui inspirait son regard de jade. Il fut arracher à la contemplation de son visage lorsque tourna la tête afin de trouver une issue. Puis, elle lui répondit. Aramil lui fit un sourire en coin un peu moqueur, puis la fixa sérieusement dans les yeux.

-Comment allez-vous en cette soirée plutôt... mordante?

Aramil se préparait au pire... comment réagirait-elle? Les vampire avait tendance à devenir agressif une fois découvert... Au moins, il pouvait dégainer son couteau en une fraction de seconde...

Marishka abandonna brusquement son expression effrayée. Non seulement cet homme l'avait-il observée à l'œuvre, mais il la suivait depuis longtemps. La jeune femme maudit son imprudence. Dans un monde gouverné par les humains, ceux-ci ont souvent le dernier mot. Elle songea à la fureur de Dragomir, son défunt amant, s'il avait appris la situation. S'il devait lui arriver malheur, elle n'aurait pas de deuxième chance cette fois-ci. Malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de considérer son interlocuteur avec amusement. Après tout, il n'était peut-être pas dangereux. De plus, il ne semblait pas être armé. Derrière son calme apparent, Marishka percevait une tension palpable. Sans doute craignait-il sa réaction. Cet homme avait du cran pour s'adresser ainsi à une vampire, surtout lorsque celle-ci avait, comment dire, beaucoup d'expérience. Un sourire malicieux retroussa ses lèvres minces.

-Pardonnez-moi si je me trompe, mais vous ne semblez pas craindre l'approche de mon espèce.

Sa voix avait un douceur magnétique, son regard pétillait littéralement.

La jeune homme fut un peu soulagé de la réplique pacifique de la ''jeune'' femme. Elle avait abandonné sa comédie ce qui eut pour effet de rendre son visage encore plus parfait. Elle était vraiment belle. Beaucoup de vampire l'était, mais rare était ceux qui lui arrivait à la cheville. Lorsqu'elle parla, une poussée d'émotion l'envahit. La voix de la jeune femme était si douce, si mélodieuse si... attirante. Il se demanda même si la femme était en train de l'envouter d'une quel qu'on que façon. Il y repensa et écarta cette possibilité, sans pour autant l'oublier complètement. Avec les personnes spéciales, il faut se méfier de tout... Il répondit à l'affirmation de la jeune femme.

-Pourquoi devrais-je vous craindre? J'en connait un tas sur les vampire et je sais que si nous en venons à nous battre, vous risquez de me battre. Le pire qui pouvait arrivé est que vous me tuiez. La vie humaine est si fragile, si facilement perdu. Donc, de toute façon, si ce n'est pas vous qui m'enlevez la vie, quelque chose ou quelqu'un d'autre le fera. Si vous décidez de me tuer, et bien tant mieux pour vous, vous vous rassasierez et peut-être que cela évitera que vous tuiez une autre personnes; Alors, ma mort n'aura pas été vaine

Aramil avait toujours eu cette vision de la mort et il n'en tirait que du courage. Plusieur personne ne la partageait pas, mais il se foutait de l'opinion que les autre avait de lui.

Je me demande combien de temps je tiendrait face à cette vampire... mais je ne tiens pas vraiment à le vérifier...

Marishka sourit devant cette démonstration de courage. Rares étaient les hommes qui parlaient ainsi de la mort sans afficher quelque crainte. Celui-ci, malgré sa jeunesse, semblait avoir été témoin d'un acte de la Faucheuse.

-Je tâcherai de m'en souvenir la prochaine fois que la faim se pointera, répondit-elle d'un ton moqueur.

Elle fit mine de tourner les talons, puis se ravisa: une question venait de lui traverser l'esprit aussi soudainement que l'éclair déchire un ciel nocturne.

-Au fait, sachant ce que je suis, pourquoi m'avez-vous abordée?

La situation présente lui sembla alors aussi bête que dangereuse. Aucun homme censé n'irait se jeter dans la gueule du loup, à moins d'être un chasseur. Mais son interlocuteur ne semblait ni armé, ni disposé à mettre fin à ses jours immortels. De plus, il était trop intelligent pour que son action fusse simplement stupidité. Pour la première fois depuis des lustres, la vampire fut intriguée par un mortel. Habituellement, elle les cernait facilement, mais celui qui se tenait devant elle était.... différent, bien qu'elle n'arrivât pas à expliquer en quoi.

je vient tout juste de voir que ta poster... a soir yer un peu tard alors je devrait répondre bientot!